RETOUR D’EQUATEUR

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« ETINCELLES » n°3 d’avril 2015, nous invitait à nous mettre en route, direction l’Equateur, avec les 15 jeunes et leurs 4 accompagnateurs mobilisés par ce projet. Du 3 au 26 août dernier, ce groupe a risqué l’aventure humaine et spirituelle de la rencontre de l’autre différent, en se mettant au service du peuple équatorien à travers divers engagements. Nous avons la joie de publier dans ce nouveau numéro d’ « ETINCELLES », quelques échos, réunis par la Commission Europe inter-Congrégations, des préparatifs et du vécu de ce séjour, ainsi que des témoignages de participants, recueillis par Sœur Evelyne. Les 7 et 8 novembre 2015, le groupe se retrouvera à Bennwihr, à la « Petite Vigne », pour relire un peu à distance l’expérience faite cet été et laisser résonner la question d’une suite éventuelle à donner, personnellement et pourquoi pas en groupe, à ce temps fort. Bonne route, Aurélie, Célestine, Emeline, Humbeline, Madona, Mélissa, Laura, Olivia, Pauline, Eloïse, Antonin, Corentin, Florian, Jay et Paul, sur les chemins où vous mèneront vos choix de jeunes adultes, éclairés par l’expérience que vous venez de vivre. Nous continuons de voyager avec vous et de vous porter dans notre amitié. Vous pouvez compter sur notre soutien !  

UNE COMMUNICATION DE LA COMMISSION EUROPE INTER-CONGREGATIONS
imgTout au long de l’année 2015, une grande chaîne de solidarité s’est développée en faveur du projet inter-Congrégations 2015 « Tous en cœur pour l’Equateur ». Des communautés religieuses de la Providence, la Fraternité Jean Martin Moyë, des paroisses, des associations et des établissements scolaires, des personnes individuelles se sont mobilisés pour soutenir les 15 jeunes qui ont vécu une belle expérience avec trois Sœurs de la Divine Providence : Evelyne BONNAUDET et Renia SYSKA (Saint Jean de Bassel), Geneviève NOLL (Ribeauvillé) et un ami laïc, Bernard EICHHOLTZER.

Quelques gestes de solidarité recueillis avant le départ

Durant la préparation de ce projet humanitaire, de multiples initiatives ont été prises par les jeunes eux-mêmes, leurs amis et leurs familles, des Sœurs, des paroisses, des associations, des écoles ; le projet a été présenté dans les établissements scolaires de Montmagny, Nemours, Neudorf… Partout, les jeunes ont expérimenté ouverture et générosité.
- Un exemple parmi d’autres, à l’Ecole Sainte Anne de Neudorf, petits et grands ont vécu une belle solidarité : 280 bols de riz, environ un millier de petits cœurs et des temps de rencontres et d’échanges avec Anne-Céline BARTHELME, Sœur de la Divine Providence de Saint Jean de Bassel qui a partagé pendant plus de 30 ans la vie humble des gens de l’Equateur.
- Le soutien généreux apporté par le secteur paroissial de Stotzheim a marqué les jeunes, impressionnés par le nombre de personnes qui ont participé à l’Eucharistie suivie par un bol de riz…
- La dernière initiative a été prise par l’équipe des Alsaciens qui a proposé un « repas créole solidaire » à la salle culturelle de Bennwihr. Plus de 100 personnes sont venues soutenir le groupe, dont une vingtaine de Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé. Une belle occasion de parler du projet qui a mûri dans la petite commission inter-Congrégations « jeunes et vocations » et de présenter les objectifs de ce séjour.

Quelques échos de l’expérience

imgAu début du séjour en Equateur, les jeunes ancrent leur aventure dans la réflexion et la prière et sont ensuite « envoyés en mission » en trois lieux et trois domaines différents, choisis par les jeunes :

 

 

 

 

 

 


img- à Esmeraldas, sur la côte nord-ouest, un groupe est engagé dans des activités éducatives avec Sœur Renia et Sœur Geneviève : jeux mathématiques, travaux artistiques, séquences de français et d’anglais, danses, musiques et chants. Sœur Renia, en lien avec des Sœurs équatoriennes de la Providence de Champion, avait concocté un bon programme ! Les jeunes découvrent aussi, par le biais de la catéchèse, de visites des familles et du travail dans une crèche… un monde très différent, celui de l’Ile Roberto Cervantès où les gens vivent dans une grande pauvreté.

 

 

 

 

 

 


img- à Riobamba, dans la Cordillère des Andes, un groupe, sous la houlette de Sœur Evelyne, travaille dans un centre, auprès d'enfants handicapés, tous abandonnés et dans une maison de retraite, auprès de personnes âgées et handicapées, souvent délaissées. Grâce à Sœur Liliane Haas de la Providence de Saint Jean de Bassel en mission en Equateur, les jeunes découvrent aussi le biomagnétisme et sont initiés à la phytothérapie en fabriquant des pommades à base de plantes médicinales

 

 

 

 

 

 

 


img- à Calpi, les jeunes sont investis avec Bernard, dans plusieurs chantiers de rénovation : une maison d’accueil et un sentier de randonnées ; le Père Pierrick, un prêtre français depuis longtemps en mission en Equateur dirige les travaux… Ils participent également à l’animation de la crèche du lieu, ce qui permet aux parents d’être libérés pour la « minga » (travail collectif)…

 

 

 

 

 

 

 


imgA la fin du séjour, les trois groupes se rassemblent à Quito pour un temps fort de réflexion autour du chemin parcouru personnellement et ensemble et de relecture de cette expérience humaine et spirituelle. MERCI à chacune, à chacun pour son engagement dans ce mouvement de solidarité ! MERCI aux différentes Congrégations de Providence pour leurs encouragements, leur aide financière, leur implication active dans la préparation et la réalisation de ce projet.

 

 

 

 

 

 


Des témoignages de participants à ce séjour communiqués par Sœur Evelyne BONNAUDET

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La majorité de la mission s’est déroulée au sein du Centre pour enfants et adultes handicapés de 7 mois à 51 ans. Nous avons été accueillis à bras ouverts par Sœur Maria, la Responsable du Centre de Penipe. Elle nous a d’abord expliqué la vocation de ce Centre avant de nous introduire auprès des deux animatrices qui s’occupent des enfants durant la journée.

Là-bas, il y avait toutes sortes de handicap : physique, mental ou les deux ; la plupart des pensionnaires ont été abandonnés par leur famille à cause de leur handicap. Les jeunes les plus atteints présentaient des troubles autistiques avec une incapacité à interragir avec nous. Les autres jeunes étaient répartis dans les deux classes en fonction de leur niveau d’incapacité. Notre premier rôle fut d’apporter un souffle nouveau dans les classes en proposant diverses animations avec du matériel que nous avions apporté : nous avons ainsi pu leur faire réaliser des colliers de perles avec de la pâte à modeler durcissante, des coiffes d’indiens qu’ils ont confectionnées eux-mêmes avec des gommettes et des plumes (nous leur avons aussi donné des jeux de construction, des peluches, des sucreries qui nous avaient été donné en France). Voir leur joie à la découverte de ces nouvelles activités a été pour moi une source d’émerveillement personnel. Le reste de la mission consistait à aider au moment des repas les jeunes qui ne pouvaient pas manger seuls et à l’entretien du linge des pensionnaires. La difficulté que nous avons eu à quitter le Centre lors de notre dernière journée, les adieux déchirants que nous avons eus avec les jeunes et les moins jeunes du Centre, et les remerciements chaleureux de Sœur Maria prouvent à quel point notre investissement a marqué le Centre et a été bénéfique à tous ceux que nous avons rencontré là-bas

Olivia


 

imgUne expérience unique et inoubliable de laquelle je garderai le souvenir d’Equatoriens très accueillants, souriants et qui ont le sens de la fête ! Des images de magnifiques paysages qui resteront dans la tête. Mais aussi un très bon souvenir des personnes que nous avons aidées et qui m’ont entourée tout au long de ce séjour.

Mélissa

 

 

 

 

 


imgLe projet « Tous en cœur pour l’Equateur » m’a permis de vivre une expérience unique, dépaysante, dans cette région du monde si lointaine, et pleine d’humanité. J’ai pu faire des rencontres que jamais un voyage de tourisme ne m’aurait offert. J’ai pu, grâce à ma mission auprès de personnes isolées et abandonnées, mettre un sens fort et sincère sur les mots « solidarité », entraide » et « amour ». J’ai aussi mis des images sur le terme de « pays en développement », car l’Equateur en est une belle définition, à travers ses multiples contrastes. J’ai une reconnaissance immense pour toutes les personnes qui nous ont permis de vivre ce voyage et pour toutes les personnes qui l’ont organisé, en France et en Equateur. Déjà, je sens grandir en moi l’envie de repartir… Ailleurs, mais toujours en humanitaire, car c’est bien cet aspect qui nous rapproche des gens là-bas. C’est bien cet aspect qui touche nos cœurs et change nos vies !

 

Emeline

img Je suis allé en Equateur avec pour objectif principal de découvrir et comprendre une nouvelle culture ; et pour cela, rien de mieux qu’un voyage à but humanitaire, quelle qu’en soit la mission. Ce voyage ne m’a pas déçu : j’ai pu goûter à la culture des indigènes dans les montagnes et je me suis rendu compte qu’il y a des inégalités importantes dans le monde, même si je n’en ai vu qu’une toute petite partie. Il y a des pays bien plus pauvres que l’Equateur. Il y a une différence entre savoir que des gens sont pauvres et s’en rendre compte en les ayant vu et en ayant vécu avec, même pendant trois semaines seulement. Du côté de la mission, j’ai appris à faire du ciment, poser des briques et travailler sur un chantier en général.

 


Antonin

 


imgMon voyage en Equateur a été une découverte de la culture, de la langue et des paysages. Il a aussi été une bonne leçon de vie pour que j’arrête de me lamenter. Ce que j’en retiens surtout, c’est les personnes avec leurs sourires, leurs embrassades, leur curiosité et leur envie d’apprendre. Au fur et à mesure de notre séjour, nous n’étions plus salués par des « hola » mais par des « saliut », et lorsqu’est venue l’heure des adieux, leur discours incluait un « Merci.Aujourd’hui, je pense à mes rencontres équatoriennes et à mes camarades de voyage souvent, je ne les oublierais pas.

Eloïse

 

 


imgLe projet « Tous en cœur pour l’Equateur » m’a permis de découvrir une population nouvelle très pauvre, mais qui nous offre une multitude de richesses. J’ai vu de nombreux paysages (comme le Pacifique ou la Cordillère des Andes) qui m’ont enchantée ! J’ai surtout été marquée par les sourires des enfants et leur envie d’apprendre. Cette expérience a été pour moi une leçon de vie !

 

Pauline

 

 

 


Cela fait maintenant plus d’un mois que je suis rentrée d’Equateur. Ces trois semaines au cœur de l’Equateur ont été pour moi des moments forts et hors du commun à tous points de vue. Intense, riche, chaleureux, hors du temps : voici les premiers mots qui me viennent à l’esprit lorsque je repense à l’expérience que j’ai vécue en mission humanitaire en Equateur. J’ai beaucoup apprécié l’accueil chaleureux et exceptionnel de la population locale, les échanges avec les enfants même au-delà de la barrière de la langue qui n’est pas forcément une barrière : gestes, bases en espagnol, câlins…, permettent aussi de communiquer.

J’ai été profondément touchée par la douceur de ce peuple toujours prêt à rigoler avec nous malgré leurs souffrances et leur situation difficile et précaire, par leurs sourires, leur reconnaissance, la curiosité des enfants et tous ces moments partagés avec eux. Même en ne se connaissant pas, on peut tisser des liens forts.

imgLes journées éducatives humanitaires se sont déroulées principalement au sein de deux écoles à Esmeraldas : celle du matin pour les « plus riches » et celle de l’après-midi pour les « plus pauvres ». Nous avons proposé des cours d’initiation au français, de maths sous forme de jeux, d’anglais, d’activités manuelles, de danses,

Les enfants des écoles nous ont réservé un accueil chaleureux rythmé par de la musique, des danses, de la poésie et des chants. Les enfants étaient attachants et contents de partager avec nous des moments d’apprentissage mais aussi de loisirs. Nous avons vécu un échange plutôt qu’un enseignement. Tous les jours, nous étions accueillies par des salutations en français : « Bonjour », « Salut ! », « Comment ça va ? ». L’expérience de l’ile Roberto Luis Cervantes est celle qui m’a le plus marquée : une grande précarité avec pas d’eau potable et pas de poubelle pour les déchets ; une « atmosphère » unique, le temps là-bas semble s’être arrêté et je ne peux oublier cette chaleur humaine et tous ses sourires, en vivant le quotidien de personnes qui n’ont RIEN mais qui nous donnent TOUT.

Nous avons été accueillies dans l’affection et la simplicité, comme des membres de la famille et non comme des touristes. La relation aux autres vécue par cette population est bien différente de notre manière de voir.

imgL’Equateur, son histoire, ses couleurs, ses paysages, ses fruits, ses danses, sa musique, ses coutumes, sa joie de vivre : une grande bouffée d’oxygène dans notre quotidien rythmé, stressant et matérialiste. Il faut vivre cette expérience pour prendre conscience de l’intensité de l’aventure humaine que représente une mission humanitaire. Donner un peu de son temps, ça n’a pas de prix. Je suis partie pour donner de mon temps… Comme il est difficile de mettre des mots sur une expérience aussi enrichissante. Je ne sais pas encore trop mesurer ce que nous avons pu apporter mais je mesure chaque jour un peu plus ce que j’ai reçu, ce que toutes ces rencontres continuent de m’apporter. Quelle belle leçon de vie, d’humilité et de modestie qui me permet de relativiser beaucoup de choses et aussi de revoir mes priorités notamment par rapport à l’eau potable et à l’eau en général ! Je suis vraiment contente d’avoir osé franchir le pas et d’avoir saisi une telle opportunité ! Après ce séjour, je rentre en France, grandie, avec l’impression d’avoir plus reçu que donné. Je suis revenue changée de l’intérieur : une graine est semée dans mon cœur et ma tête et continue de pousser chaque jour. C’est une histoire qui ne se termine jamais vraiment. Le seul point négatif est ce sentiment d’impuissance de ne pas pouvoir faire plus pour cette population. Merci à tous ceux qui ont fait partie de cette mission humanitaire !

Aurélie


imgCe projet était à l’initiative des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé et de Saint Jean de Bassel. Nous avons des racines communes. En effet, notre fondateur, le Père Louis Kremp, s’est inspiré, pour écrire le projet de vie des Sœurs de Ribeauvillé en 1794, du projet du Père Moyë qui a fondé les Sœurs de Saint Jean de Bassel en Lorraine 30 ans auparavant. Ce fut une expérience unique, durant laquelle, chacun a été amené à se dépasser, à découvrir la beauté de tout être humain au-delà du handicap, de la vieillesse, de la pauvreté. Au jour le jour, nous avons été amenés à faire confiance, à nous laisser guider, à nous décentrer de nous-mêmes… Ce fut aussi une belle expérience d’Eglise vécue avec les Sœurs, les prêtres et les laïcs engagés qui donnent leur vie sans compter.

Sœur Geneviève NOLL

 


Un cadeau de Dieu Providence

Chaque jour, je rends grâce au Seigneur pour cette belle expérience, riche en découvertes que j’ai pu vivre à travers ce voyage solidaire organisé en inter-Congrégations. L’organisation et la réalisation de ce voyage solidaire n’ont été qu’une succession de cadeaux reçus de Dieu. Nous étions un super groupe de 19 participants avec une grande soif de découvrir, et avec le sens de la vie en groupe. Dans les différents lieux où nous nous sommes arrêtés, nous
Ce projet était à l’initiative des Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé et de Saint Jean de Bassel. Nous avons des racines communes. En effet, notre fondateur, le Père Louis Kremp, s’est inspiré, pour écrire le projet de vie des Sœurs de Ribeauvillé en 1794, du projet du Père Moyë qui a fondé les Sœurs de Saint Jean de Bassel en Lorraine 30 ans auparavant.

avons été très bien accueillis : les personnes qui nous recevaient, avaient le souci de nous faire découvrir un maximum de choses de leur vie, leur culture…

Dans cette expérience solidaire j’ai vu l’inter-Congrégations à l’œuvre. Je suis heureuse d’avoir pu monter ce projet avec l’aide de Sœur Geneviève NOLL de la Congrégation de la Divine Providence de Ribeauvillé qui a une grande expérience dans l’organisation de voyages solidaires. Sur place, nos Sœurs de Champion et de Saint Jean de Bassel se sont montrées très disponibles pour nous accueillir au mieux : certaines ont parcouru de nombreux kilomètres pour venir nous saluer.

imgEn ce qui concerne la découverte de ce beau pays qu’est l’Equateur, ce qui m’a marqué, c’est l’attention des Equatoriens à la nature, au respect de la création. J’ai compris ce que l’on entend par l’attention à l’or bleu. En effet, j’ai mesuré les conséquences sur la santé, du manque d’eau potable en particulier sur les plus jeunes enfants.

J’ai pris conscience de ce veut dire être un pays en voie de développement avec à la fois des infrastructures toutes neuves, dignes de ce que l’on peut trouver dans les pays les plus riches et à côté des quartiers pauvres à la limite du bidonville desquels on voit sortir de jeunes enfants qui viennent vous proposer 5 mandarines ou 3 pommes pour permettre à leur famille de survivre. En Equateur, l’enfant, lorsqu’il n’est pas à l’école, travaille pour aider sa famille à vivre. Il soutient sa famille. J’ai compris aussi la force du travail communautaire. Je suis consciente d’avoir réalisé un rêve : étudiante, j’ai eu l’occasion de vivre un projet humanitaire similaire à Madagascar avec les Filles de la Sagesse. Ce projet m’avais permis d’élargir mon regard sur le monde, de grandir, de mûrir en tant qu’adulte. J’ai toujours rêvé de participer à une telle organisation au sein de notre Congrégation afin de pouvoir transmettre ce trésor reçu, d’aider des plus jeunes à grandir. Je remercie nos Sœurs responsables de nous avoir fait confiance et permis de réaliser un tel projet. Merci aussi à chacune de vous mes Sœurs pour vos prières, votre soutien spirituel et matériel dans la réalisation de ce projet : votre aide nous a été précieuse.

Sœur Evelyne BONNAUDET

Le mot de la fin nous vient de la Commission Europe inter-Congrégations

Tous en cœur pour l’Equateur » est une belle expérience de Providence. Une expérience vivifiante qui ouvre sur d’autres cultures, apprend à vivre les différences comme une richesse et change les cœurs… Puissent les jeunes et les adultes repartir dans leurs différents lieux de vie, les yeux ouverts sur les personnes en situation de détresse et d’exclusion « chez nous » et le cœur transformé, élargi aux dimensions du monde !