VISITE AUX SOEURS DE BENIN AVRIL- MAI 2017

La vie dans les villages retirés n’est pas une nouveauté pour moi qui suis Indienne. Ce qui m’a surpris c’est d’aller venir en moto pour une distance courte ou longue ; c’est aussi quelques fois par la gentillesse de quelqu’un qui est connu des Sœurs. Enfin au bout de quelques jours j’ai eu plus de courage et moins peur. Les sœurs partent en auto ou en taxi pour aller faire des courses ou à l’hôpital.

Nos Sœurs sont vraiment courageuses à Kolokondé. Leur dispensaire avec le laboratoireest très bénéfique pour les malades.Dans un avenir proche, elles ont un projet d’ouvrir une maternité avec l’aide du diocèse de Djougou : une aide précieuse pour les femmes enceintes de la région.

En plus elles donnent leur service dans un autre dispensaire environ 30 KM de leur couvent. Par la saison de pluie accéder à ce lieu est une épopée mais elles y vont car il s’agit de la vie des malades. La Sœur infirmière y va 2 fois par semaines avec une aide-soignante.

Je me trouvais à Kolokondé durant la semaine sainte.Le dimanche des rameaux est marqué par la procession qui nous a conduits vers une petite église, à 3 KM de Kolokondé. Une Messe en plein air, des fidèles très recueillis, des chants à pleine voix,bien rythmés comme on peut l’imaginer dans cette culture… La nuit de PAQUES aussi belle !

Le moisest bien vite passé en partageant la vie quotidienne des Sœurs : leur joie, leurs inquiétudes, leurs questionnements et leurs projets.

A N’Dali, au Noviciat, j’ai trouvé des jeunes postulantes et Novices (7) joyeuseset bien enthousiasmés. Plusieurs fois dans l’année elles ont des cours inter à Paracou environ 50 KM du Noviciat mais elles ont fidèles à y participer.J’ai essayé de leur partager ‘ l’Histoire des Sœurs de la Providence de Gap’, en succinct. Elles ont été marquées par la vie et l’esprit qui animait nos devancières et fondatrices.

J’ai eu aussi la joie de passer un moment avec nos Sœurs de Cotonou, d’Adjouhn et de Dangbo. Elles se sont très engagées auprès des plus petits et des jeunes. Toutes les Sœurs font grands efforts pour parvenir à l’autofinancement.

Merci, mes Sœurs, pour ce bon séjour que vous m’avez permis de vivre.Que l’esprit de Jean Martin rayonne dans vos vies et autour de vous par votre mission et votre dévouement !Oui, Providence nous conduit ! Faisons confiance !

Mary Frances SPG   mullanm51@gmail.com